lundi 24 juillet 2017

LA VÉRITÉ SUR LES BUDGETS MILITAIRES

Puisqu'on en est a décevoir certains generaux il est bon de rétablir un peu les choses
j'ai trouvé çà
"
  • Nous avons 1 021 chars de combat. Les Anglais en ont 386, sans que nos armées soient considérées comme supérieures aux leurs. Car environ la moitié de nos matériels, chars, avions, hélicoptères et autres, est en panne, non pas, comme on l’entend dire, par manque de crédits d’entretien, mais par la mauvaise organisation de leur entretien et notamment de la gestion des pièces de rechange. Plus de la moitié de nos hélicoptères militaires sont ainsi en panne alors que ceux de la gendarmerie le sont très rarement. De plus « une année entière peut se passer entre la constatation d’une panne et l’arrivée du matériel dans l’usine de l’industriel » a indiqué à l’Assemblée le Président de Thalès, fabricant français d’armements. Si nos militaires organisaient correctement l’entretien de leurs matériels, nous pourrions avoir la même quantité de matériels disponibles en réduisant de moitié nos achats d’équipements.

  • Nos achats d’armements sont faits par une administration spéciale (la Délégation générale pour l’Armement), qui est un intermédiaire coûteux entre les militaires utilisateurs et les fournisseurs. Elle répond davantage aux besoins des constructeurs d’armements français, qui dépendent d’elle, qu’à ceux des militaires. Les Anglais n’ont pas ce genre d’administration, et ne s’en portent pas plus mal.

  • D’après l’OTAN, nos effectifs militaires sont supérieurs de 30 % à ceux des Anglais. Mais, comme les durées de séjour à l’étranger de nos militaires sont de 4 mois, contre 6 pour les Anglais, nous ne pouvons « projeter » à l’extérieur que 60 % de ceux « projetables » par les Anglais. Refusant de sous-traiter de nombreuses tâches au secteur privé, nos militaires emploient des effectifs pléthoriques : 12 sage-femmes, 647 professeurs agrégés ou certifiés, 1 240 personnes dans les services de communication, 1 411 personnes au service des essences, sans oublier les cuisiniers, coiffeurs, jardiniers, etc. L’administration centrale (4 800 personnes) compte 43 directeurs ou sous-directeurs et 161 chauffeurs. Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense, a déclaré à l’Assemblée qu’elle avait « sauté au plafond » quand il lui fût proposé d’organiser un concours pour le recrutement d’un jardinier pour le ministère ! Le nouveau siège du ministère à Balard est au moins deux fois plus grand qu’il ne devrait être. En outre les ministres n’ont pas voulu s’y installer, préférant garder l’hôtel de Brienne dans le centre de Paris.
  • Le ministre Hervé Morin avait pu réduire nos effectifs militaires en créant des « bases de défense » traitant les problèmes d’intendance, d’achats, de gestion du personnel communs aux trois armes. Ces bases sont encore trop nombreuses et leur nombre devrait être réduit.
  • Les primes de nos militaires sont variées et compliquées. Quand le système de paie des aviateurs, dénommé Louvois, a été étendu à l’armée de terre, il a été incapable de calculer correctement les soldes et a dû être abandonné pour cette arme, 17 ans – et des millions perdus – après son lancement.
  • Nos dépenses de pensions militaires sont le double de celles des Anglais."
comme on peut le voir il reste un sérieux ménage a faire la dedans , mais comme ii s'agit de l'armée "pas touche".. et après on vient nous dire que c'est la gestion budgétaire qui menace nos soldats? ou serais ce l'incurie des états majors..

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